Les sports de combat, la préparation physique

Sport & Entraînements

Écrit le 30 janvier 2021

Préparation aux sports de combat
Sports de combat et préparation physique
La préparation physique des sports de combat, un domaine sérieux et complexe…

Les sports à haut niveau, de compétition nationale ou régionale demandent nécessairement aux athlètes de se préparer sérieusement. En effet, la préparation physique est essentielle au succès d’une compétition ; pour les sports de combat, c’est primordial. En fonction du sport de combat pratiqué, votre préparation physique peut être totalement différente. Effectivement, il paraît impossible de schématiser un seul type de préparation physique pour les sports de combat de manière généralisante. Il existe tellement de sports de combat différents qu’il est impossible de généraliser. Cependant, nous pouvons isoler quelques critères généraux sur le plan sportif et martial.

Chaque sport de combat repose sur des techniques et des qualités physiques différentes

Chaque sport de combat de frappes et de percussion (comme les différentes sortes de boxe ou arts martiaux) ou de prises (judo, grappling, Ju Jitsu…) reposent sur des préparations sportives totalement différentes. Même s’il existe certains points communs en termes de condition physique, les sports de combat se ressemblent pour certains mais les points communs qu’ils partagent diffèrent beaucoup. Les techniques de combat sont différentes pour chaque sport. Par exemple, la boxe thaïlandaise partage peu de points communs avec le judo mais elle en partage certains avec le karaté ou la boxe anglaise… Mais dans tous les cas, l’intensité des entraînements et des combats en compétitions s’avèrent particulièrement intenses.

La préparation physique, les phases de frappes et de percussion, la récupération active…

Les sports de combat de percussion comme les boxes (française, anglaise, thaïlandaise…), le karaté ou le MMA reposent tout d’abord sur des répétitions de frappe dont il faut savoir optimiser l’explosivité autant que la force. Il faut également tenir compte de la durée des reprises et des temps de récupération active (déplacements et jeu de jambes). La préparation des attaques et des phases défensives dépendent aussi d’une préparation minutieuse. L’ensemble des phases qui rythment les reprises doit être préparé, en fonction de la capacité physique du combattant pour aller vers une amélioration de ses performances (explosivité et force, coordination des mouvements, travail d’esquive…). Chaque discipline reposera sur des techniques de combat et de préparation spécifique en fonction de ses spécificités : techniques pieds-poings, coordination des attaques et explosivité des coups de pieds et de poings, endurance musculaire et cardiotraining…

Le renforcement musculaire est indispensable à la préparation physique pour toutes les disciples de combat

Renforcement musculaire pour les sports de combat
Le renforcement musculaire ne doit pas être négligé dans la préparation des combattants…

Un point commun que nous avons tendance à souligner lorsqu’il s’agit des sports de combat concerne évidemment la condition musculaire des athlètes. Une préparation physique efficace sur l’explosivité des frappes nécessite obligatoirement une amélioration de la force instantanée des bras, biceps et triceps, ainsi que des cuisses et des ischio-jambiers pour les coups de pieds. Un entraînement de la force-vitesse pour les bras et les cuisses peut être envisagé. Dans ce cas, il s’agit de sélectionner quelques exercices spécifiques à réaliser comme des curls barre avec une phase positive de la charge (contraction des biceps) et une retenue progressive dans la phase négative du mouvement. Ce même type d’exercice peut également être réalisé avec le squat libre ou lesté. Dans ce cas la phase de descente devra être retenue alors que la phase de montée sera effectuée avec un maximum d’explosivité. Une version plyométrique de cet exercice pourra également être effectuée. Prenez soin également de laisser suffisamment de temps de récupération entre vos séances de musculation et d’entraînement au combat.

La recomposition corporelle permet aux combattants de gagner du muscle de manière significative

En fonction de la catégorie de poids du combattant, un travail de musculation général du corps et de prise de force pourrait également être ajouté à l’entraînement du boxeur ou du karatéka. Pour cela, il s’agirait de stimuler la recomposition corporelle. C’est à dire qu’il s’agit de perdre de la graisse (si celle-ci est significative) tout en gagnant du muscle maigre. Dans ce cas, un travail de musculation et de prise de force pourra être effectué par le combattant. Si par exemple, un combattant peut se permettre de perdre un demi-kilo de graisse corporelle et qu’il peut prendre deux kilos par rapport à sa catégorie de poids, cela veut dire qu’une prise de 2,5 kilos est envisageable. Ce chiffre peut paraître petit mais en réalité, il pourrait faire toute la différence entre un combat gagné ou perdu. De plus, la recomposition corporelle a également du sens sur le plan biologique car certaines molécules naturelles comme l’acide ursolique, agissent en ce sens. La recherche scientifique a démontré que l’acide ursolique agissait sur le métabolisme en diminuant la masse grasse tout en favorisant le gain en muscle maigre. Molécule retrouvée dans le romarin ou le thym, nous l’avons concentré dans un complément alimentaire, le Naturabolic. A ce jour, YAM Nutrition est toujours la seule marque française de compléments alimentaires à vous proposer ce type de produit naturel, ciblant la synthèse augmentée de muscle sec et la perte des graisses.

Un entraînement de musculation adapté avec une alimentation optimisée pour gagner du muscle…

Pour stimuler la recomposition corporelle, l’alimentation du combattant doit apporter suffisamment de protéines (25 à 30%), des glucides mais aussi de bonnes graisses (15 à 20%) afin de stimuler la synthèse des hormones qui encouragent la prise de muscle. Un apport en magnésium et en vitamine D sera aussi recommandé. Ici, la créatine peut être prise pour gagner en force et en muscle maigre. C’est d’autant plus vrai que la créatine ne crée pas de rétention d’eau, contrairement à des croyances sans fondements. A l’opposé, elle stimule la rétention d’eau dans les cellules musculaires. Mieux hydratées, vos cellules sont aussi plus fortes. N’oubliez pas cependant, qu’une bonne préparation physique doit aussi tenir compte de la récupération physique post-entraînement ou après les combats.

YAM Nutrition