Comment interpréter les études scientifiques qui parlent de nutrition sportive ?

Santé & Science

Écrit le 29 décembre 2022

etudes nutrition sportive

La plupart des pratiquants de musculation ou de Crossfit apprécient souvent le fait qu’ils puissent se baser sur des éléments de preuve solides et non pas sur des quasi-certitudes ou du moins, sur des effets démontrés par la recherche scientifique lorsqu’ils achètent des compléments alimentaires. C’est par exemple le cas pour la créatine, le bêta-alanine, les protéines ou les compléments alimentaires destinés à la récupération post-exercices. Cependant, il faut d’abord vous dire que la science et les études scientifiques ne donnent pas de preuves certaines mais des éléments de preuve (ou leur absence).

La recherche scientifique, sur l’animal ou clinique, n’a jamais eu et n’aura jamais vocation à énoncer une vérité intangible sur un sujet. Auxquels cas, cela ne serait pas de la science mais du scientisme, autrement dit un détournement inepte et sectaire de la science. Nous en avons eu de très bons exemples récemment. La recherche scientifique avance des éléments de réponse à des interrogations précises, ce qui est déjà appréciable. Mais dans le cadre de la nutrition sportive, comment pouvons-nous interpréter le discours et les résultats de la science ? C’est précisément l’objet de cet article…

La recherche scientifique avance de multiples éléments de réponse, en fonction du sujet considéré et du contexte

Les données avancées par la recherche scientifique, qu’elles soient clinique ou effectuée sur des animaux, restent et seront dans la plupart des cas, générales et globales. Effectuées sur des rongeurs, les étude sont pertinentes étant donné que ces animaux partagent au minimum 95% de leur patrimoine génétique avec nous ; la moyenne étant plus proche des 98%. Quant aux études cliniques, les études se basent sur un panel de sujets généralement peu élevé, en moyenne 15 à 30 personnes, parfois plus, pour traiter d’un sujet bien précis.

La majorité des études scientifiques et cliniques de la nutrition sportive utilisent ce type de quota, notamment en ce qui concerne les molécules que vous connaissaient bien comme la créatine, les acides aminés isolés, le bêta-alanine ou les protéines, lactosérum, caséine, etc. Un panel plus large s’avère souvent inutile, étant donné qu’il ne s’agit pas d’études épidémiologiques. A l’opposé, vous représentez un cas unique, tant sur le plan génétique que physiologique, métabolique et morphologique. De ce fait, les études cliniques ne sont donc pas tout à fait transposables n’importe comment et à n’importe qui. Elles représentent des moyennes significatives quant aux éléments qu’elles avancent.

Les études scientifiques et cliniques ou sur l’animal prennent en compte un grand nombre de sujets, à l’opposé des aspects spécifiques d’un individu

Cette opposition relative entre l’individu et un groupe d’individus test ou de sujets est pourtant inévitable. Aucune étude scientifique de qualité ne se base sur le cas d’un seul individu, à moins qu’un contexte particulier ne le demande. Cependant, les études cliniques ou réalisées sur l’animal apportent des données permettant de tirer des conclusions sur l’hypothèse présentée. Naturellement, il n’existe pas de conclusions et encore moins d’études permettant de tirer des conclusions définitives. Un grand nombre de sujets utilisé permettra d’obtenir des éléments statistiquement significatifs, afin d’énoncer des éléments fiables. Attention cependant car l’objectif de la science n’a jamais été d’énoncer des vérités mais d’avancer des éléments de preuve raisonnables.

Sur le plan de la nutrition sportive, un grand nombre d’études scientifiques sont sponsorisées par des marques, lesquelles peuvent se retrouver impliquées dans d’éventuels conflits d’intérêt. Cependant, il n’y a pas lieu de soupçonner des malversations ou de conflits d’intérêt a priori. Une partie de la recherche scientifique sur la nutrition sportive provient de fonds publics (et privés) mais il faut bien dire que les investisseurs privés contribuent pour une large part aux avancées de la recherche scientifique dans notre domaine sportif et alimentaire particulier. Sans eux, une grande partie des études cliniques que nous connaissons actuellement n’auraient jamais été réalisées.

La recherche scientifique en nutrition sportive a permis d’avancer des éléments de preuve significatifs sur les compléments alimentaires

Etudes cliniques sur la nutrition sportiveSongez par exemple aux résultats positifs que nous avons obtenus des études cliniques sur la créatine. Ces dizaines d’études cliniques ont prouvé son efficacité sur la force et la prise de masse musculaire. C’est aussi la cas pour les protéines de lactosérum ou le métabolisme des acides aminés isolés comme la leucine par exemple. Pour certaines molécules, il existe parfois encore des zones d’ombre ou de carences de preuves cliniques. C’est par exemple le cas pour le HMB, les secrétagogues naturels de la Hgh comme l’OKG (ornithine cétoglutarate) ou l’arginine, les isoflavones du soja ou pour certains adaptogènes végétaux comme le Suma, le Rhodiola rosea, le Ginseng ou d’autres molécules encore. Bien d’autres thématiques ont été étudiés par la science en rapport à la nutrition sportive. Mais sur le plan personnel et athlétique, que faut-il retenir de la recherche scientifique ?

Certains éléments de réponse des études scientifiques peuvent-ils s’appliquer aux attentes quotidiennes des athlètes ?

Naturellement, les pratiquants de la musculation consomment en général plus de compléments alimentaires que les autres sportifs. Ils sont donc aussi plus demandeurs d’informations scientifiques fiables quant aux suppléments nutritionnels qu’ils prennent. Comme nous le disions, plus haut, certains sujets d’études scientifiques comme la créatine, les protéines ou les glucides ne font plus débat alors que la controverse subsiste pour d’autres compléments. Dans l’ensemble, il faut savoir rester patient et à l’écoute des avancées de la science et d’autre part, il faut aussi savoir faire la part des choses en admettant que la recherche clinique apporte des éléments concrets pour certains sujets alors que dans d’autres, il serait préférable d’attendre d’autres éléments de preuve.

Dans une certaine mesure, essayez aussi de séparer le bon grain de l’ivraie en prenant du recul par rapport aux résultats des études scientifiques, surtout lorsque les conclusions des chercheurs paraissent trop belles pour être vraies ou trop éloignées d’une réalité médicale démontrée depuis des décennies. C’est par exemple le cas lorsque des études effectuées sur des substances naturelles s’approchent de très près de résultats obtenus avec des substances dopantes illégales. Dès lors, il y a lieu d’émettre de sérieux doutes sur la méthodologie ou la crédibilité des études cliniques effectuées.

Notre position chez YAM Nutrition par rapport à la recherche scientifique

Chez Yam Nutrition, notre objectif est de vous proposer des compléments alimentaires dont l’efficacité repose sur les avancées de la science et sur les données probantes qu’elle nous apporte. C’est dans cette optique que nous avons développé Virilis puis Virilis V2. Il s’agissait pour nous et avant toute chose de rassembler les faits et les études cliniques qui nous paraissent les plus probants sur le thème de la libération de testostérone naturelle par l’organisme, tout en prenant en compte les phénomènes de conversion hormonale de l’aromatisation également. Nous avons essayé d’optimiser plusieurs domaines liés à la sécrétion hormonale à partir de faits présentés par des études cliniques fiables.

Les études scientifiques auront aussi démontré que de simples nutriments comme la vitamine D, le zinc et le magnésium jouent un rôle déterminant sur les processus naturels de libération des hormones et de la testostérone en particulier. Notre gamme de compléments alimentaires se base sur des fondements réalistes pour vous permettre d’obtenir des résultats qui le sont tout autant. Nous ne faisons pas de fausses promesses ni ne vous proposerons de suppléments nutritionnels dont les données scientifiques à notre disposition n’ont pas fait l’objet de preuves suffisantes. Vous ne trouverez donc pas de Tribulus terrestris ni de chrysine dans nos compléments…

YAM Nutrition mise sur l’innovation avec Epi-Myo-Statine et les nutraceutiques

Utiliser les données de la science est essentiel mais sans innovation réelle, notre gamme de compléments alimentaires aurait bien moins d’intérêt pour les athlètes ou celles et ceux qui veulent bénéficier de formules originales, utiles et innovantes. C’est précisément cet intérêt pour l’innovation qui nous a mené à développer des compléments alimentaires comme Epi-Myo-Statine par exemple. Il s’agit d’un nouveau type de complément alimentaire, spécifiquement développé pour le bodybuilding et la prise de masse des culturistes. En effet, la recherche scientifique a démontré que de simples nutriments tels que la créatine, les EGCG antioxydants du thé vert ou le HMB agissaient en faveur d’une réduction significative de la myostatine, une protéine destinée à freiner la croissance musculaire.

Epi-Myo-Statine de YAM Nutrition n’a pourtant rien d’un produit miracle. Il s’agit tout simplement d’une application des données scientifiques mises à notre disposition. Comme l’ensemble de notre gamme de suppléments nutritionnels, Epi-Myo-Statine vous apportera une aide notable et sérieuse dans votre quête d’un meilleur physique. Ajoutons que la performance sportive n’est pas le seul sujet de nos compléments alimentaires. Les nutraceutiques font également partie des priorités de YAM Nutrition…

Les nutraceutiques et nutracosmétiques YAM Nutrition au service de la santé de la peau

Des compléments alimentaires comme Lipolys et Skin Nutritive ont également été formulés selon les données et études scientifiques mises à notre disposition, notamment en ce qui concerne les effets des antioxydants. En effet, les nutraceutiques sont des molécules spécifiquement intégrées à certains suppléments nutritionnels, lesquels répondent à un objectif particulier et bien déterminé. Il s’agit ici de la santé de la peau pour Skin Nutritive et de la cellulite pour Lipolys. A ce sujet, nous pouvons aussi parler de nutracosmétiques, c’est à dire des nutriments en relation à l’aspect cosmétique du corps, et de la santé de la peau en particulier. Nous pourrions encore multiplier les exemples mais vous devez surtout savoir que YAM Nutrition ne fait rien au hasard lorsqu’il s’agit de formuler un complément alimentaire. Dans tous les cas, nous faisons en sorte d’intégrer les éléments de la recherche scientifique que nous estimons être les plus à même de vous aider à obtenir des résultats concrets et crédibles avec nos compléments alimentaires…

Eric Mallet