Les antioxydants du thé vert EGCG et son influence sur la myostatine
Écrit le 20 juin 2021
Les bodybuilders et la plupart des sportifs de la force en général, ont tendance à se focaliser presque uniquement sur l’importance des macronutriments. En effet, si les apports alimentaires en protéines, en glucides et en graisses sont essentiels à la libération d’énergie et à la croissance musculaire, les micronutriments sont tout aussi importants. A l’heure actuelle, qui ne sait pas que des minéraux tels que le magnésium ou le zinc sont d’une importance critique lorsqu’il s’agit de libérer de la testostérone ou de faire de l’énergie ? C’est tout aussi vrai pour les vitamines et leurs rôles sur la plupart des processus métaboliques du corps humain. C’est d’autant plus vrai pour les vitamines du groupe B et la vitamine D par exemple. La vitamine B2 et B3 sont d’ailleurs les précurseurs de coenzymes tels que le FAD et le NAD+ sans lesquels la vie cellulaire serait impossible. Mais qu’en est-il réellement des antioxydants, les molécules que nous classons parmi les métabolites secondaires ?
Les métabolites secondaires sont des molécules complexes qui n’ont pas de rôle direct sur le métabolisme
Les métabolites secondaires n’ont pas, à proprement parler, de rôle direct sur notre métabolisme ou sur une majorité de processus essentiels à notre survie. Cependant, ils contribuent indirectement à notre santé au quotidien, ainsi qu’à notre longévité. C’est d’autant plus vrai qu’ils sont très nombreux, nous en dénombrons un peu plus de 10000 à l’heure actuelle. Aujourd’hui, nous les classons selon leur famille et leur sous-famille, en polyphénols, flavones, flavonoïdes ou autres flavonols. S’ils sont innombrables, nous connaissons un peu plus de 600 polyphénols ainsi que leurs rôles et leurs interactions pour certains d’entre eux. Nous sommes donc très loin de tout comprendre de ces molécules complexes sur le plan scientifique. Si nous affirmons un peu vite qu’ils agissent tous comme des antioxydants cellulaires, ce qui est plus ou moins exact, leurs fonctions biologiques et leur influence sur l’organisme sont bien plus variées et diversifiées.
Disons qu’en matière d’antioxydants, certains d’entre eux sont remarquables. Citons par exemple les OPC des pépins de raisins, l’hydroxytyrosol et l’oleuropéine de l’huile d’olive, les polyphénols EGCG du thé vert ou la quercétine des câpres et de l’oignon rouge. Comme vous le savez, il ne s’agit pas uniquement d’antioxydants puisque les OPC fluidifient le sang ou que l’oleuropéine et la quercétine présentent des effets anti-viraux et anti-bactériens bien connus par la médecine. Nous voyons très bien que certains de ces métabolites secondaires antioxydants présentent des propriétés qui pourraient intéresser les culturistes, par exemple pour les OPC mais également pour les EGCG du thé vert et pour une raison bien précise…
Les EGCG, polyphénols du thé vert, intéressent les bodybuilders pour certaines propriétés bien spécifiques
Les polyphénols du thé vert sont connus pour leurs bienfaits supposés sur la santé, au delà de leur potentiel antioxydant. Certaines études animales et cliniques affirment que les EGCG du thé vert (épigallocatéchine gallate) et ses catéchines de manière plus générale, contribuerait à la santé, à la minceur, à réduire les risques de plusieurs types de cancer, à modérer le taux de sucre sanguin et d’améliorer la longévité de l’individu. Pour les pratiquants de la musculation, la consommation de thé vert est toute aussi intéressante. Si le thé vert est connu pour modérer la libération de cortisol (l’hormone du stress et du catabolisme accéléré) et pour faciliter la récupération post-exercices, les EGCG du thé vert présentent une autre propriété essentielle pour les bodybuilders, celle de réduire la présence de la myostatine.
La myostatine, une protéine de régulation métabolique qui freine la croissance musculaire
Comme vous le savez peut-être, la myostatine est une protéine de la catégorie des myokines (messager cellulaire présent dans les muscles) qui a pour fonction de modérer la croissance musculaire afin qu’elle reste fonctionnelle. La follistatine à l’opposé, stimule la synthèse des protéines. Cet équilibre entre la myostatine et la follistatine est d’une importance capitale pour le fonctionnement normal de nos muscles. Une carence en myostatine ou un excès de follistatine entraînerait des conséquences néfastes sur la fonctionnalité musculaire. Cependant, il est toujours d’envisager la possibilité que la myostatine puisse être moins présente et ainsi, favoriser l’anabolisme et la croissance musculaire. A cette fin, certaines substances parfaitement naturelle ont tendance à freiner la myostatine. Il s’agit d’ailleurs de la créatine, de la leucine et du HMB, le métabolite dérivé de la leucine. En soit, cela n’a rien de très surprenant. Mais qu’en est-il des EGCG du thé vert ?
Des études sur l’animal démontrent l’influence des EGCG sur la myostatine et d’autres facteurs de croissance
Deux études effectuées sur l’animal tendent à prouver que les EGCG du thé vert exercent une action favorable à la croissance musculaire et sur la myostatine en particulier. L’étude de Chang (2020) et de ses collègues apportent des éléments de preuves pertinents à cet effet. Les EGCG auraient également pour effets de restaurer l’activité d’Akt, une myokine liée de près à la synthèse des protéines musculaires. De la même manière, une étude de Meador et de ses collègues, effectuée en 2015, insiste sur le fait que les polyphénols du thé vert, et des EGCG en particulier, serait en mesure d’atténuer l’atrophie musculaire liée à la sarcopénie sur des modèles d’animaux âgés. Là aussi dans cette étude, les chercheurs affirment que la myostatine serait impliquée, ainsi que d’autres facteurs de croissance, notamment l’IGF-1 et l’IL-15, tous deux impliqués dans le maintien de la masse musculaire. D’ailleurs, l’étude de Gutierrez-Salmean en 2013 avait été une des premières expériences à mettre en évidence le rôle de l’épicatéchine sur la stimulation des facteurs de croissance et la modération de la myostatine.
Epi-Myo-Statine de YAM nutrition associe les EGCG du thé vert avec la créatine anhydre et le HMB
Naturellement, c’est dans cette optique que YAM Nutrition a développé Epi-Myo-Statine. Un extrait de thé vert riche en EGCG a été associé à de la créatine anhydre, la forme sèche de la créatine qui vous en donne 100% avec du HMB puisque ces trois molécules ont prouvé leur influence sur la myostatine. Naturellement, l’objectif de notre supplément est de favoriser la croissance musculaire à partir d’éléments naturels et de les associer en synergie d’effets. Mais n’oubliez pas que le meilleur des compléments ne pourra jamais remplacer une alimentation inadaptée à la pratique sportive de la force. Epi-Myo-Statine ne vous donnera de très bons résultats que si vos apports alimentaires sont parfaitement maîtrisés. A partir de là, vous pourriez parfaitement associer Epi-Myo-Statine à Virilis V2 et à Naturabolic afin d’obtenir d’excellents résultats sur la croissance musculaire et la force. Naturellement, Epi-Myo-Statine peut être associé à Virilis V2 et à Naturabolic pour vous aider à obtenir un maximum d’effets sur la force et l’hypertrophie. Les compléments YAM Nutrition ont été développés pour travailler avec synergie.
YAM Nutrition
Éléments de bibliographie
- Chang YC et al. The green tea polyphenol epigallocatechin-3-gallate attenuates age-associated muscle loss via regulation of miR-486-5p and myostatin, Arch Biochem Biophys. 2020 Oct 15;692:108511.
- Gutierrez-Salmean G, Ciaraldi TP, Nogueira L, Barboza J, Taub PR, Hogan M, Henry RR, Meaney E, Villarreal F, Ceballos G, Ramirez-Sanchez I. Effects of (-)-epicatechin on molecular modulators of skeletal muscle growth and differentiation. Journal of Nutritional Biochemistry. Oct. 2013.
- Meador B.M. Et al. The Green Tea Polyphenol Epigallocatechin-3-Gallate (EGCg) Attenuates Skeletal Muscle Atrophy in a Rat Model of Sarcopenia, J. Frailty Aging, 2015;4(4):209-15.
- Saremi A., Effects of oral creatine and resistance training on serum myostatin and GASP-1, Moll. Cell. Endocrinol. 2010 Apr 12;317(1-2):25-30.